La Madeleine, une commune attrayante devenue ville béton, privée de véritables espaces verts, nourrit aujourd’hui les questionnements et le débat citoyen. Il est devenu systématique, lors de discussions entre riverains, d’aborder : la frénésie de la construction, la pollution, la circulation, et le mal être des résidents, notamment les plus anciens qui ne reconnaissent plus leur ville.
L’hystérie de la construction a battu les records ces 3 dernières années dans notre ville. Pourquoi ? Parce que les professionnels de l’immobilier y voient des opérations financières lucratives, et d’autres, une augmentation de la population influant sur le poids de la commune au sein de la région. Considérant le plan d’urbanisme à venir (le PLU 2) plus contraignant que celui en vigueur actuellement, les gestionnaires de la commune se sont embarqués dans une course contre la montre et ont revendu, à l’encan, des parcelles entières de notre ville aux investisseurs immobiliers.

Entrée de ville en bordure du boulevard urbain Coubertin, face au futur palais de justice de Lille aujourd’hui espace vert.
Alors que l’alerte est donnée chaque jour un peu plus, sur l’impact mortifère de la pollution atmosphérique liée à la circulation routière, en termes de santé publique, en particulier sur la frange de population la plus vulnérable, à savoir les enfants et les personnes âgées, (LA MADELEINE n’en manque pas), les responsables de la politique de la ville ont choisi : plus d’immeubles, plus de résidents, plus de véhicules, l’intensification de la circulation et par conséquent plus de pollution dans notre ville.
Certains n’hésitent pas à dire qu’il s’agit d’une « densité heureuse »….Drôle de conception du bonheur à la Madeleine !