Et la destruction du skate parc actuel pour satisfaire l’appétit des grands groupes immobiliers…

Tout le monde connaît de près ou de loin, le site du Tir à l’Arc situé le long du boulevard Pierre de Coubertin : un parking, un terrain vague au milieu, deux grandes bandes de pelouses ornées de grands tilleuls où viennent nicher chauve souris et oiseaux ; un lieu de détente, aux beaux jours, pour les riverains et les adolescents qui aiment y pique niquer ou juste se rafraichir sous les feuillages épais ; et puis, à l’autre bout, le terrain de skate si prisé par nos enfants.

C’est là que l’équipe gestionnaire de la commune a décidé, une fois de plus, de vendre pour un énième projet immobilier, au lieu d’aménager et de préserver ce poumon vert. Aussi, ce n’est pas moins de 40 arbres qui vont être déracinés et le terrain de skate déplacé. En lieu et place, un projet immobilier de 120 appartements, et un parking souterrain, offrant plus de 500 places de stationnements… Mais pour qui ? Pourquoi ? Alors que l’agence régionale de santé préconisait en accord avec le futur PLU* une place de stationnement par appartement, c’est un parking disproportionné qui serait bâti.

L’équipe municipale et son mai(t)re, ont-ils pris leur décision en concertation avec les Madeleinois ? « Ce que l’on appelle l’écocitoyenneté » ? La volonté de cette municipalité est elle de trouver un juste équilibre en construisant le « vivre ensemble » ?

Et la qualité de vie des résidents est-elle sa préoccupation majeure ou se réduit elle-t-elle à des slogans politiques destinés à capter des voix aux prochaines élections municipales grâce aux grands titres du journal « MAGdeleine » tels que :

« Je me déplace comme un éco-citoyen », ou encore : « je consomme local et de saison », mais encore : « ma maison est éco-citoyenne », et « même mon jardin » …

Le Tir à l’arc et ses majestueux tilleuls, un des seuls grands espaces verts de La Madeleine et le skate-parc, zone de rencontres de nos plus jeunes, mériteraient d’être choyés comme des bijoux de notre environnement et de notre conception du vivre ensemble à La Madeleine.

Est-il responsable de supprimer un lieu de détente qui pourrait être mis en valeur et qui participe à la lutte contre la pollution aux particules fines, à l’origine de 1689 décès prématurés, par an ?

Madeleine respire, le 19 août 2019